Les Traditions
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Le chant à la Légion
La Légion puise dans son esprit de corps une partie de la force qu'elle ne saurait tirer de sources plus classiques, telles que le patriotisme. C'est ce qu'exprime la devise de la Légion : Legio patria nostra. Les traditions contribuent à donner toute sa puissance et sa vivacité à un esprit de corps qui repose sur quatre piliers qui sont l'essence même de l'éthique légionnaire.
        Le caractère sacré de la mission
La rigueur dans l'exécution
La solidarité                        
Le culte du souvenir           

Les fêtes de la Légion
La musique de la Légion étrangère compte une soixantaine d'exécutants. Sa réputation dépasse largement les frontières et elle se produit en moyenne trois fois par an dans des tournées à l'étranger. Elle se distingue des autres musiques de l'armée française par ses fifres, son chapeau Chinois, par un port du tambour particulier ( cercle inférieur au niveau du genou et par une cadence de 88 pas à la minute ( contre 120 pas à la minute pour les autres unités ), puissante et majestueuse.

Camerone
Il faut souligner l'importance du chant à la Légion. Les paroles de ces chants, qu'elles soient légères, graves ou mélancoliques, sont souvent le très exact reflet de la mentalité et de la philosophie du légionnaire. Les chanter à l'unisson dès que l'occasion s'en présente, au bivouac ou en marchant, est un facteur de cohésion très apprécié des cadres comme des légionnaires.
Le Boudin
Les origines du mot, comme celles du célèbre refrain, sont assez mal connues. Il s'agirait du rouleau parfait de la toile de tente fixée sur le sac et que l'on appelait volontiers "boudin". C'est, peu de temps avant le départ du régiment étranger pour le Mexique, que monsieur Wilhem, chef de musique, composa cette marche qui est devenue la marche de la Légion étrangère : le Boudin. Les paroles actuelles ont probablement été adoptées vers 1870, alors que le roi. des Belges avait demandé que ses sujets ne combattent pas en France et que de nombreux Alsaciens et Lorrains s'engageaient à la Légion.

Le Musée de la Légion
Le Musée d'Aubagne, regroupe les souvenirs les plus importants de l'histoire de la Légion étrangère. Ce musée est ouvert au public (il attire chaque année plus de 18 000 visiteurs), mais il fait également partie de la vie du légionnaire. Il y commence et y termine sa carrière : c'est dans la salle d'honneur du musée que le candidat retenu reçoit officiellement son acte d'engagement, c'est là également que lui sera signifié dans quel régiment il va aller servir au sortir de son instruction.

Enfin, c'est dans cette même salle d'honneur que le général commandant la Légion étrangère s'entretient avec tous ceux qui quittent les rangs de la Légion, du plus ancien des sous-officiers, ayant trente ans de services ou plus, jusqu'à celui qui quitte après un simple contrat de cinq ans.


Képi blanc a été créé en 1947.

Le capitaine Hallo succéde au capitaine Gheysens et devient le deuxième rédacteur en chef de Képi blanc, de 1948 à 1951. Képi blanc a été créé en 1947. Quelques jours avant Camerone 1947, le capitaine Gheysens présentait au colonel Gaultier, commandant le dépôt commun des régiments é trangers (DCRE), le premier exemplaire d'un journal qu'il définissait dans un éditorial mémorable: "On le prendra comme on le voudra mais, dans une certaine mesure, la terre tourne à l'ombre du Képi blanc. Un organe de liaison, un journal, si je puis employer ce mot pour une publication qui ne sera que mensuelle, un journal, donc, qui racontera à Tong ce qui se passe à Taroudant, à Ouargla ce que l'on pense au Ké, un journal qui permettra à toute la Légion de savoir ce qui se passe dans toute la Légion." Képi blanc est donc né le 30 avril 1947, au 3 de la rue Faurax, à Sidi-bel-Abbès en Algérie. Cependant, cette publication est loin d'avoir été la première.